Transsibérien, je suis [du 27 au 30 avril 2016] Théâtre national de Nice

Transsibérien, je suis [du 27 au 30 avril 2016

écriture et mise en scène Philippe Fenwick
avec Philippe Arestan, Philippe Borecek, Philippe Fenwick, Hugues Hollenstein, Grit Krausse, Marine Paris, Sergueï Vladimirov, Nathalie Conio.
Dans cette pièce, Philippe Fenwick rencontre son double, Jacques Mercier, chanteur de music-hall au chômage qui rêve de partir jusqu’à Vladivostok, mais qui ne quittera jamais son salon brestois. Assis sur une chaise, il s’imagine dans le Transsibérien. Il part en tournée mondiale avec sa voisine, qui devient dans sa mythologie intérieure l’acrobate Sonia.
Un voyage de 1300 jours vers l’Extrême-Orient russe sur les traces d’un homme qui n’est jamais parti.

Entretien avec Philippe Fenwick

Quelle est la genèse de ce spectacle dans le spectacle ?

Après avoir emmené mon spectacle Atavisme de Brest vers Vladivostok en 2012, je souhaitais raconter, de manière burlesque et tragique, le cauchemar kafkaïen des 1 300 jours que nous avons passés, avec notre troupe, à poursuivre un rêve. En 2013, suite au festival Villeneuve en Scène, je décide de faire de ces deux spectacles, une seule et même création : Transsibérien je suis. Une création liée à un mouvement que je tente de défendre : “le théâtre vivant”.

Quel est votre lien personnel avec la Russie ?

Ma grand-mère russe m’a toujours dit que j’étais 100 % russe, quitte à occulter une partie de ma famille. Mes grands-parents venaient passer tous leurs hivers à Nice, et quand il y a eu la Révolution d’octobre, ils ne sont jamais rentrés. Mon grand-père, qui s’appelait Rohozinski, a construit le manoir Leliwa, dans le bas de Fabron, et s’occupait d’un hôpital russe.

On dirait que ce pays est un aimant pour vous ?

Totalement. C’est une prise de terre que je recherche tout le temps, une terre que je ré-imagine sans cesse. Cette obsession de la Russie m’a fait imaginer l’histoire autour de Jacques Mercier. En décidant de relier les deux ports du bout du monde, je suis parti sur les traces de quelqu’un qui n’est jamais parti, je suis parti sur les traces de son imaginaire, et du mien. J’ai suivi son carnet de voyage. J’ai été dans les villes, aux adresses qu’il mentionnait.

transebirien

Réservations: http://www.forumsirius.fr/orion/tdn.phtml?spec=1024

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